Internet a popularisé un grand nombre de prénoms utilisés pour désigner des maladies.
Anorexie, boulimie, dépression, paranoïa, …. Un grand nombre de maladies mentales possèdent leur équivalent sous la forme de prénoms. Les forums et les blogs sur internet ont vu ces prénoms se populariser de sorte qu’ils sont aujourd’hui largement employés, y compris dans la vie réelle.
Ces prénoms auraient justement vu le jour sur Internet, à l’époque où peu de sites spécialisés existaient. Les internautes se dirigeaient vers les grands portails internet de l’époque pour s’exprimer et partager leurs expériences sur ces maladies.
Or ces portails auraient rapidement censuré les personnes parlant d’anorexie, de boulimie ou de dépression pour ne pas avoir de discussions ou de débats à propos de ces maladies sur leur site.
Les internautes auraient alors contourné la censure en donnant des prénoms à ces maladies, de sorte que les modérateurs ne puissent pas filtrer les commentaires, car dans l’impossibilité de faire la différence entre une vraie personne et un prénom utilisé pour nommer une maladie.
Cela aurait pu rester un mode d’expression sur Internet, mais donner des prénoms à des maladies peut aussi se révéler pratique dans la vie réelle. Ainsi, une personne qui se sent poussée à manger de manière boulimique ou à pratiquer l’automutilation, peut exprimer sa pulsion par un message entendu dans sa tête via la voix de Mia ou de Cat, les prénoms donnés respectivement à ces deux troubles du comportement.
C’est aussi une manière plus facile de s’exprimer à autrui dans la vie de tous les jours. Ainsi, notamment chez les plus jeunes, il sera plus facile de dire « Deb a passé toute la soirée avec moi hier » plutôt que de dire « J’ai eu un épisode de dépression hier soir ».
Liste des 10 prénoms et des maladies associées les plus rencontrés
- Ana : Anorexie
- Mia : Boulimie
- Deb : Dépression
- Cat : Automutilation
- Perry : Paranoïa
- Izzy : Insomnie
- Sophie : Schizophrénie
- Annie : Anxiété
- Sue : Suicide
- Olive : TOC
Incroyable qu’on n’en parle pas plus
On n’image pas le nombre de maladies mentales qui affecte tout un chacun.