Le 11 janvier 2015, des millions de personnes à travers le monde scandaient « Je suis Charlie ». Mais que signifie « Je suis Charlie » au juste ?
7 janvier 2015, deux terroristes pénètrent chez Charlie Hebdo et massacrent plusieurs personnes. Suite à ce drame, un slogan émerge rapidement et est massivement repris sur les réseaux sociaux, il s’agit du fameux « Je suis Charlie ».
Le week-end qui suit, des manifestations gigantesques s’organisent à travers le monde. Des pancartes sont présentes dans chacune d’entre elles, parfois traduites dans la langue du pays.
Mais à travers ce slogan s’exprime plusieurs revendications qui peuvent être différentes selon les individus.
Quelles sont les significations de « Je suis Charlie » ?
Soutien aux familles
« Je suis Charlie » signifie également que l’on souhaite montrer sa tristesse et son soutien aux familles des victimes dans cette terrible épreuve.
Soutien à la liberté expression
Charlie Hebdo est connu pour être un journal sans sujet tabou. Politique, religion, économie, aucun sujet n’échappe à sa critique. En se déclarant « Je suis Charlie », certains ont montré leur soutien à la liberté d’expression.
Refus du terrorisme
Je suis Charlie est aussi une manière de dire non au terrorisme. Des slogans « Not afraid » était entendus dans les manifestations étrangères pour montrer que les pays occidentaux ne seront jamais impressionnés par les attaques terroristes.
A-t-il encore un sens 2 mois après les attentats ?
7 mars 2015, deux mois après les attentats, le slogan a naturellement perdu de sa présence. Les manifestations de soutiens sont terminées. Ceux qui avaient mis la pancarte en photo sur leur profil de réseau social l’ont changé pour une autre photo. Charlie Hebdo a repris une diffusion hebdomadaire… La vie reprend comme si de rien n’était ?
Même si le temps érode inlassablement les mémoires, il est fort à penser que les attentats du mois de janvier laisseront une trace indélébile dans la société française. Tous ceux qui ont affiché « Je suis Charlie » en janvier le pensent encore en mars. Et le penseront encore dans les mois qui viennent. Que cela soit pour exprimer leur soutien au journal, aux victimes et à leur famille, à la liberté d’expression ou pour exprimer le refus du terrorisme.